LITA.co lance Transformation, une nouvelle offre dont le premier axe est dédié à la lutte contre le réchauffement climatique pour investir directement dans la transition de toutes les entreprises qui participent activement à décarboner l’économie.

Pourquoi cette nouvelle offre ?

Parce qu’il devient pressant d’accompagner l’ensemble des entreprises du secteur privé dans leur transition et qu’il faut s’y mettre dès maintenant ! Les deux derniers volets du 6e rapport d’évaluation du Giec nous confirment que le réchauffement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes qui en découlent ont déjà causé des pertes irréversibles pour la nature et les hommes, en particulier les plus vulnérables (avril 2021). Il y a donc urgence à nous adapter à cette nouvelle réalité et entamer une transformation profonde pour limiter l’ampleur et le rythme du changement climatique. Plus exactement, il nous reste trois ans seulement pour pouvoir inverser la courbe des émissions des gaz à effet de serre (GES) et maintenir une planète vivable.

Vers une économie bas carbone

Lors de la ratification des Accords de Paris en 2015, les pays signataires se sont engagés à maintenir la hausse des niveaux de température à 1,5°C, maximum 2°C. La France, quant à elle, a traduit la même année cet engagement dans une stratégie nationale bas-carbone (introduite dans la loi TECV) avec pour ambition de diminuer ses émissions de GES de 40% à 2030 par rapport aux niveaux d’émissions de 1990. La SNBC est une feuille de route fixant des orientations pour tous les secteurs d’activités de l’économie afin d’atteindre la neutralité carbone à 2050, condition sine qua non au scénario de réchauffement à 1,5°C. Seulement, à ce jour, le pays ne respecte pas ses engagements comme le montre un rapport du Haut Conseil pour le Climat datant de juin 2021 qui constate l’insuffisance des moyens mis en place pour atteindre les objectifs de décarbonation de l’économie française. Le même constat est observable dans tous les pays du monde avec, sans surprise, en sous-jacent des enjeux d’ordre financier.

D’après les experts du Giec, tous les flux financiers recensés sont insuffisants et doivent augmenter de 3 à 6 fois pour pouvoir financer la transition écologique au niveau mondial. Bonne nouvelle : il y a assez de capitaux et de liquidités, ils sont simplement mal répartis. En effet, et d’après un rapport récent de l’Institut Rousseau, la totalité des investissements publics et privés nécessaires à la mise en place de l’ensemble des leviers de décarbonation en France est estimée à 182 milliards d’euros par an, dont la part supplémentaire du “business as asual” s’élevant à 57 milliards représente seulement 2% du PIB de 2021. C’est un peu moins que le premier plan d’urgence budgétaire mis en place dès le début de la pandémie (Rapport 2% pour 2°C ! - mars 2022). Pourtant, pour le climat aussi, il faut un plan d’urgence de financement et d’action !

Accélérer la transition pour faire de l’impact la norme

Chez LITA.co, nous avons depuis nos débuts contribué à notre échelle à financer avec l’épargne des citoyens des entreprises engagées qui agissent directement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et les inégalités sociales. Jusqu’ici, nos convictions nous ont portés à soutenir une économie pionnière, qui place l’utilité sociale et environnementale au cœur de son modèle. Cependant, face à l’ampleur du “défi du siècle”, nous prenons conscience que ces acteurs représentent une part, certes croissante, mais encore minoritaire de l’activité économique dans sa globalité. Au sein de l’Union Européenne, ce sont 22,6 millions de PME, dont 2,8 millions en France, qui emploient près de 84 millions de personnes ! Si nous voulons vraiment que l’économie s’inscrive dans cette trajectoire ambitieuse mais désirable, il nous faudra également participer au financement des entreprises de l’économie conventionnelle qui souhaitent aujourd’hui opérer leur transition. Sans attendre, et pour ce premier axe dédié au climat, nous lançons une nouvelle offre de financement ciblant spécifiquement les PME et ETI polluantes afin de les accompagner dans leur décarbonation.

Plus largement, cette offre aura vocation à accompagner les entreprises dans l’adoption d’un modèle de sobriété prenant en compte la réduction de l’ensemble de leurs impacts négatifs. Notre objectif : qu'elles puissent contribuer positivement à l’ensemble du vivant, la biodiversité et les humains.

Un nouveau produit financier incitatif et innovant

Pour transformer l’économie, il faut transformer la finance. Depuis toujours, notre ligne de conduite a été de mettre la rentabilité au service de l’impact, et non l’inverse. Car en plus d’être solidaire, transparente et inclusive, la finance responsable doit indéniablement être motrice de changement. En ce sens, nous proposons un nouveau produit financier innovant : des obligations vertes adossées à une prime d’impact significative. D’un côté, l’emprunt obligataire présente une rémunération juste, avec un taux d'intérêt annuel calculé selon la solvabilité de l’entreprise volontariste mais délibérément fixé en dessous des prix du marché de la dette privée pour l’inciter à investir dans sa transition. De l’autre côté, la prime d’impact, comme une compensation pour l'investisseur, jouera principalement un rôle de pénalité pour l'entreprise émettrice en cas de non atteinte de ses objectifs de décarbonation. La prime, directement rattachée à un indicateur d'impact, force l'entreprise à une obligation de résultat. 

Pour être éligible à ce financement, les objectifs de décarbonation visés devront :

• Être indexés à une vision globale du bilan carbone sur l’intégralité de la chaîne de valeur.
• Être alignés à une trajectoire 1,5 degrés et prioriser les étapes de décarbonation dans le sens de la séquence : Éviter, Réduire, Compenser.
• Démontrer une pratique d’acteur mieux-disant dans le secteur concerné avec des objectifs supérieurs à la réglementation environnementale en vigueur.
• Être mesurables et auditables par un organisme tiers qualifié afin de s’assurer de la transparence et de l’honnêteté de la démarche mise en place.

Dans son dernier rapport, le Giec est catégorique : agir nous coûtera moins cher que l’inaction. D’ailleurs Luis de Guindos Vice-Président de la banque centrale européenne disait déjà : « Les coûts à court terme de la transition sont dérisoires par rapport aux coûts d’un changement climatique non maîtrisés à moyen et long terme ». Alors que les grands acteurs financiers mettront certainement du temps à s’adapter, les citoyens eux peuvent agir dès maintenant et participer avec LITA.co au développement d’une économie soutenable. Quoi qu’il advienne, la neutralité carbone nécessitera incontestablement une action conjointe des gouvernements, de la société et du secteur privé, avec une bonne dose de courage politique. Pour prendre part à la transformation des entreprises et de l'économie, découvrez les opportunités d'investissement de notre nouvelle offre.