Né il y a 11 ans, le média Maddyness est le fruit des deux passions de Louis Carle, son cofondateur : les médias et l’entrepreneuriat. Aujourd’hui devenu le média de référence de l’économie de demain, Maddyness délivre une information économique de qualité à plus d’1 million de lecteurs par mois.
Entreprise à mission et certifiée B-Corp depuis 2022, Maddyness s’efforce d’insuffler un esprit entrepreneurial et d’innovation dans le paysage médiatique.
Comment Maddyness a pris le virage écologique ? Comment rester un média indépendant financièrement ? Et comment incarner une vision sociale et écologique de l’entrepreneuriat ? On a posé toutes ces questions à Louis Carle, le co-fondateur et Président de Maddyness.
Maddyness, à la croisée des mondes entre les médias et l’entrepreneuriat
Fraîchement sorti du lycée, Louis Carle monte une première entreprise de communication en ligne. C'est quelques années plus tard, au moment de ses études d’histoire, puis à Sciences Po, qu'il commence à écrire dans des médias tech, comme Presse Citron. Il ne le sait pas encore, mais il tient déjà l’idée de Maddyness !
“Maddyness m’est venu assez naturellement, à la croisée de mes deux passions pour l’entrepreneuriat et les médias, et une volonté que j’ai toujours eu, d’aider les entrepreneurs”, raconte Louis.
À cette époque, les sujets liés à l’impact et à l’entrepreneuriat ne sont pas mis en lumière : “Il y a 10 ans, les médias traditionnels ne parlaient pas des entrepreneurs. Mais moi je travaillais déjà là-dedans. Et j’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice”.
En 2013, Louis créé la V0 de Maddyness. Puis il est rejoint 1 an plus tard par Etienne Portais, qui travaillait alors dans un fonds d’investissement et qui deviendra associé et directeur général. Leur objectif ? Construire le média de l’écosystème start-up et tech, en France et en Europe.
“On veut casser les clichés sur l’entrepreneuriat, être anti start-up nation”
Au fil des années, la vision de l’entrepreneuriat dans la société change. On passe de l’artisan local au start-uppeur addict à l'argent. Ce sont ces clichés que Louis Carle veut déconstruire.
“L’entrepreneuriat, ce n’est pas seulement la start-up nation... c’est d’abord des femmes et des hommes qui se battent pour résoudre des problèmes, et trouver des solutions. C’est ça qu’on veut montrer avec Maddyness”.
De fait, le monde des start-ups souffre d’une image négative : “Aujourd’hui, les entrepreneurs sont considérés comme de jeunes loups de la finance qui veulent se faire beaucoup d’argent. Ce n’est pas du tout ma vision. Et si on veut se faire de l’argent, mieux vaut être trader qu’entrepreneur !” , s'exclame Louis.
Louis Carle souhaite plutôt parler de nouveaux décideurs économiques, de l’artisan-boulanger au créateur de plateforme tech.
Il veut faire de Maddyness un moyen de valoriser des entrepreneurs souvent sous-représentés, parce qu’issus de minorités ethniques, à cause de leur sexe, ou provenant de milieux socio-économiques diversifiés.
Et pour cause, seules 22% des start-ups créées en 2022 en Europe comptent au moins une femme parmi leurs co-fondateurs, et seulement 17% des fonds levés sont attribués à des équipes fondatrices diversifiées. Alors comment fédérer et structurer cet écosystème ? Avec une ligne éditoriale engagée et des contenus innovants !
L'ADN Maddyness : l'innovation, la diversité et l'impact
À ses débuts, la ligne éditoriale de Maddyness était uniquement centrée sur les start-ups, la tech et le digital. S'ils ont gardé cet ADN, ils ont bien vite été rattrapés par les thématiques d’impact et de diversité.
“Je crois profondément que l'impact ne devrait pas appartenir à une rubrique dédiée, mais que ça doit faire partie de la ligne éditoriale du média et de son business model. Si on traite ce sujet par le petit bout, ça ne marchera pas.”, raconte Louis Carle.
Pour pallier ce manque de visibilité, Louis et son équipe font bouger les lignes, grâce à la création de différents contenus : la série de vidéos “B Story” et “Change my mind” qui mettent en lumière des entreprises engagées et abordent les sujets de parité dans le secteur de la tech.
Ou la création de la plateforme "MDVC" (Maddyness VC), qui met en relation des start-ups en recherche de financement avec des plateformes d’investissement (comme Lita !)
Faire évoluer Maddyness, grâce au financement citoyen
Pour un média indépendant, pouvoir s’appuyer sur une communauté est plus que précieux.
“Avec la levée de fonds sur Lita, notre objectif est de créer une connexion avec des particuliers qui deviennent nos ambassadeurs au quotidien. C’est ce que ne peut pas faire un acteur bancaire traditionnel”, explique Louis Carles.
C’est d’ailleurs grâce à Lita que Maddyness a adhéré à l’initiative Quotaclimat, qui garantit un meilleur traitement médiatique des enjeux liés au climat et à la biodiversité.
“Avoir des citoyens engagés à nos côtés, ça nous donne une responsabilité, on doit mettre les bouchées doubles sur les thématiques environnementales et d’inclusion”.
Grâce à cette levée de fonds, Maddyness souhaite dynamiser les projets déjà lancés (modèle payant avec Maddy+), renforcer leur visibilité auprès des start-ups en région, et se développer à l’international.
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