Avez-vous déjà entendu parler des "prix négatifs" sur le marché de l'énergie ?
Ce phénomène, de plus en plus fréquent en France, traduit une réalité étonnante : il s’agit des moments où l’offre d’électricité sur le réseau national excède la demande, mais où le coût d’arrêt pour certains producteurs (par exemple, les centrales nucléaires) est trop élevé. Cela oblige les producteurs à payer pour que leur électricité soit consommée plutôt que d'en stopper la production. En 2024, ces prix négatifs représentent environ 5 % du temps annuel, contre 1,7 % en 2023.
Comment on l'explique ? L'essor des énergies renouvelables, notamment le solaire, a changé la donne. Contrairement aux centrales nucléaires qui produisent en continu, le solaire génère beaucoup d'électricité en journée, un moment où la consommation n'est pas toujours au rendez-vous. Résultat : cette énergie produite en sur-plus est souvent perdue, faute de solution de stockage adaptée.
Une réponse simple et efficace aux prix négatifs : le chauffe-eau
L’amplification du phénomène des « prix négatifs » est un signal du marché. Le système de production énergétique est sous-optimal : de l’énergie est produite sans être consommée ou stockée (notamment l’énergie solaire en début d’après-midi tandis qu’une grande part de la consommation est programmée la nuit) et inversement, en dehors de ces périodes, de l’énergie doit être produite pour répondre à la demande.
En réponse à ce problème, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a récemment publié des recommandations pour soutenir le développement des énergies renouvelables tout en sécurisant l'équilibre du réseau français :
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Recalibrer le système heures pleines – heures creuses, en ajoutant un créneau méridional – par exemple lorsque les énergies renouvelables sont très productives.
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Optimiser le stockage de l’énergie - notamment grâce aux chauffe-eaux qui sont le premier poste de stockage d’énergie à domicile en France, sous la forme d’eau chaude.
Plutôt que de chauffer l’eau la nuit (comme c'était le cas avec les anciennes offres "heures creuses"), l’idée est de le faire lorsque l’électricité renouvelable est abondante en journée. Un simple ajustement qui permettrait d’absorber une partie de ce surplus énergétique et de réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
Elax Energie, leader technologique et commercial du marché, est idéalement positionné
C'est précisément ce que propose Elax Energie, une start-up française qui a développé un thermostat intelligent qui permet de piloter automatiquement la consommation d'un chauffe-eau pour :
- Réduire la facture d’énergie des locataires en s'adaptant aux besoins des foyers : le thermostat intelligent permet jusqu’à 25 % d’économies en moyenne, soit environ 95 € par an par chauffe-eau selon une étude validée par le cabinet Carbone 4.
- Participer à l’équilibrage du réseau électrique : en consommant uniquement lorsque l’énergie est plus abondante et décarbonée, évitant ainsi le gaspillage.
Avec plus de 25 000 boîtiers déjà installés, Elax Energie ambitionne de suivre les traces de Voltalis, qui pilote aujourd'hui plus de 400 000 radiateurs connectés.
Une innovation reconnue et soutenue
Cette solution séduit de nombreux acteurs majeurs du secteur de l’énergie :
- La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a accordé une dérogation d’expérimentation à Elax Energie.
- Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a validé son éligibilité aux certificats d’économie d’énergie (CEE) et EDF accompagne les bailleurs sociaux dans son déploiement.
- Action Logement, premier bailleur social français, prévoit d’installer ce thermostat dans plus de 200 000 logements.
Produit en Bretagne à Lannion, ce thermostat intelligent évite le remplacement complet du parc de chauffe-eaux existant et limite ainsi la production de nouvelles batteries, dont les matériaux sont rares et polluants.
Le thermostat connecté Elax Energie est une innovation de rupture nécessaire pour pérenniser la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables en France, et plus largement en Europe.
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