Charlotte Dereux est la fondatrice de Patine, la marque de mode qui ne fait pas de compromis avec la durabilité. Pour notre nouvelle série de portraits d'entrepreneur·euses, Contre Courant, nous l'avons rencontré :
La durabilité, l'ADN du projet Patine
Depuis la création de la marque, Charlotte Dereux place la durabilité au coeur de son projet, d'abord par goût, mais surtout par conviction.
"Chez Patine, on veut créer un nouveau modèle, en transformant les habitudes du secteur." explique Charlotte.
Ce qui la motive au quotidien ? Casser les codes de la fast fashion et défendre une forme de lenteur, à rebours de la surconsommation. Pour ça, la marque créé une offre de vêtements essentiels, en s'appuyant sur la précommande, pour limiter le nombre de vêtements produits.
La marque a su tisser des liens forts avec ses partenaires de fabrication, situés au Portugal, en France et en Italie. Mais elle raconte qu'il a d'abord fallu les "éduquer", et leur montrer qu'il était possible de faire des vêtements (vraiment) éthiques.
"Quand j'ai rencontré pour la première fois notre fabricant au Portugal et que je leur ai déroulé le cahier des charges de nos jeans, ils m'ont carrément ri au nez. Pour eux, c'était impossible à produire !".
"Ce serait beaucoup plus simple de mal faire"
Si le positionnement "mode durable" est à la mode en ce moment, peu de marques élèvent le niveau d'exigence comme le fait Patine.
Analyse de cycle de vie des produits, tests de durabilité en laboratoire avant chaque sortie, traçabilité complète depuis la matière première jusqu’à la teinture : la "méthode" Patine couvre toutes les étapes de la création jusqu'à la distribution du vêtement.
Méthode gagnante ? Oui ! Puisqu'elle permet à l'entreprise de maîtriser ses stocks, d'optimiser ses ressources, et d'être rentable depuis le lancement.
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